
MONTRÉAL, LA VILLE AUX CENT CLOCHERS - Katharine Amyotte, Léa Bélanger, Julien Croteau, Frédéric Dowling, Rachel Legris-Dumontier & Laurence Mayer
À partir d’un travail sur la donnée – recherche, normalisation, croisement –, la datalogy* se caractérise par son usage des objets de la vie quotidienne pour faciliter l’accès au lecteur à l’information.
La première étape permet de savoir s’il y a une histoire à raconter, la deuxième étape de la rendre accessible et mémorisable. Le journal Datalogy regroupe les 26 projets élaborés par des étudiants de l’Université de Montréal et de L’École de design Nantes Atlantique (programme de cycle master en Information Design)) en février 2016.
Le projet datalogy est né de l’envie commune des deux établissements de rapprocher leurs étudiants autour d’une question partagée : Comment représenter le dynamisme culturel et populaire de votre ville ?
Pendant 3 jours, les équipes montréalaises et nantaises ont expérimenté la technique de représentation de données appelée datalogy. Ici, Nantes et Montréal se trouvent représentées par les étudiants de façon imagée à travers des données issues de leur patrimoine culturel, d’évènements de type salons, foires-expositions, ou encore les arts de la scène, les films, les spectacles, les sports, les personnes et talents, la vie nocturne ou encore sur la mixité sociale...
Cet atelier a été ponctué par des interventions à distance de Grégoire Cliquet, de Matthias Rischewski et de Ian Ardouin Fumat, qui ont à la fois guidé les étudiants dans le respect des données et sensibilisé les participants au potentiel étendu qu’offre le design d’information.
Datalogy préfigure la mise en place d’une formation de cycle master, qui permettra dès septembre 2016 à deux étudiants de chaque établissement de bénéficier d’un enseignement en Design d’Information, co-encadré par les deux écoles.