Impacts #7 : Felix Lepoutre, Alumni 2014
UX Design et start up
C’est en 2014 que Félix Lepoutre obtient son diplôme de design bac + 5. Il intègre à l’issue de ses études la société Lydia, créatrice de l’application de paiement du même nom.
Intégré dans la société en tant que designer produit, il est aujourd’hui responsable du design et de l’expérience utilisateur globale.
Également intervenant pour The Design Crew depuis 2018, Felix s’est fait une place dans l’UX, l’interactivité, le digital et la FinTech.
Voilà comment et pourquoi.
« Etre le garant de la bonne expérience utilisateur »
“C’est passionnant d’être aujourd’hui responsable de la bonne expérience utilisateur de l’application Lydia, ça reste un enjeu capital à son essor et sa viralité.
L’UX commence au premier contact avec le produit, et va jusqu’à l’aisance que pourra trouver l’utilisateur à parler de notre service autour de lui“ explique Félix Lepoutre, designer de Lydia, une application mobile qui démystifie et simplifie les services financiers et notamment les remboursements entre particuliers.
“Il faut en permanence parfaire la fluidité et l’accessibilité du produit. Chez Lydia, nous n’avons pas peur de tout casser et recommencer, même quand les choses fonctionnent plutôt bien. L’excellence fait partie de nos valeurs” précise ce designer qui se réjouit d’avoir intégré l’équipe de la start-up spécialisée dans le secteur de la FinTech dès ses débuts.
“J’essaie d’évoluer et d’étendre mes compétences”
Alors qu’ils n’étaient qu’une équipe de 8 avec 20.000 utilisateurs à son arrivée, la société compte aujourd’hui près de 90 collaborateurs et affiche plus de 3 millions d’utilisateurs en Europe.
Fort de ce succès, Félix Lepoutre vise constamment à élargir son domaine d’expertise. “J’essaie d’évoluer et d’étendre mes compétences à mesure que Lydia grandit. C’est une course passionnante qui me permet de rester impliqué dans ce qui m’enrichit le plus, à savoir la stratégie produit et le management de produit.”
Cette expansion ne donne plus le droit à l’erreur ni à l’approximation, aussi l’ergonomie et le langage employé doivent-ils parler à tout le monde. “Je travaille à anticiper les comportements et moindres frictions que pourrait rencontrer l’utilisateur. Comment va-t-il percevoir tel mot ? Que va évoquer telle transition chez lui? Va-t-il chercher à interagir ?“ Le designer d’interactivité s’attache à tous les détails et doit être en capacité de s’introduire dans la tête d’utilisateurs aux typologies variées.
“Il faut trouver le juste équilibre entre expérience utilisateur optimale et enjeux business”
“L’empathie est aussi une valeur centrale dans notre travail” insiste le designer qui se présente parfois comme le défenseur des utilisateurs. “De plus en plus je m’engage à les défendre pour restreindre des possibles désagréments répétés liés à des opérations marketing ou encore pour des compromis douteux dans le but de tromper l’utilisateur (“Dark UX”). Je souhaite leur bien mais aussi celui de l’entreprise.
Mon travail consiste donc souvent à trouver le juste équilibre entre UX optimale et enjeux business” assure Félix qui s’est tourné vers le numérique convaincu par son fort potentiel et son devenir quelque part imprévisible.
Retrouvez des portraits d'Alumni issus de la publication "Impacts #7"
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